Expositions

Photobiennale 2014

12 avril - 18 mai, 2014

Les salles de la Fondation culturelle Ekaterina ont accueilli le dixième mois de la photographie à Moscou.

"Cahier astronomique"

Le projet incluait les photographies prises par observatoires différents au début du XX siècle par les astronomes éminents russes A.P.Gansky et N.A. Morosov (ciel étoilé, éclipses lunaire et solaire, chutes de comètes) accompagnées de commentaires, dessins, réalisés à l'aide d'un télescope - cratères lunaires ainsi que les vues de Mercure, Jupiter et d'autres planètes.

Le projet comprenait aussi des matériaux d'archives de l'observatoire de Poulkovo et des photographies du ciel étoilé prises par les astronautes durant leurs vols.


Thierry Cohen "Villes éteintes"

La révolution technologique a changé le fonctionnement de la société à tous les niveaux, allant des systèmes mondiaux jusqu'au comportement individuel.

Thierry Cohen est un des premiers photographes francais ayant commencé à travailler avec les nouvelles technologies (à la fin des années 80). Il s'est vite familiarisé avec la technologie numérique et a commencé à exploiter son potentiel. En plus, il a posé la question de l'influence des nouvelles technologies sur la société - à son domaine public et privé.

Sa première œuvre dans cette direction, "Binary Kids", traduit en langage la transformation de notre mode de pensée sous l'influence de nouveaux systèmes de pensée et de communication. Cette série comprendra les portraits des enfants et adolescents, représentants symboliques de la "nouvelle génération", se transforme en format d'écran avec l'image des puces numériques et des composants électroniques.

La souplesse de ces portraits qui renvoie vers la peinture classique, contraste avec discrèteté des filigranes y appliqués, qui ressemblent aux tatouages mystérieux ou aux ornement exotériques. Recourant à une telle méthode de représentation de l'activité mentale, Cohen soulève la question du pouvoir de l'intelligence artificielle.

Dans la série "Les villes éteintes" entamée en 2011, Cohen utilise aussi le potentiel des nouvelles technologies pour nous confronter au problème de la pollution lumineuse et son influence à la perception. En recourant de nouveau à la pratique de convergence des deux réalités, il montre un ciel rempli d'étoiles qui en réalité est invisible.

En utilisant des amples vues panoramiques ou des gros plans vertigineux pris au cœur des villes plongées dans les ténèbres, Cohen crée des images remplies d'une beauté et de magie incomparables. À l'aide des procédés ultra-complexes y compris l'élimination de toute lumière artificielle et le transfert sur les photos de New-York, Rio de Janeiro, Shanghai et Hong Kong du ciel photographié aux mêmes latitudes mais dans les endroits ouverts et déserts. Cohen jette une ombre sur le paysage urbain et obtient un effet d'une désorientation totale. Ces images, visions anachroniques nous rappellent cette ancienne attitude envers les cieux, perdue aujourd'hui et qui est impensable dans nos villes avec l'illumination 24 heures sur 24. Les images où sortant de l'ombre se dessinent lentement les silhouettes familières des villes.

Biographie
Thierry Cohen est né en 1963.

Il travaille comme photographe professionnel depuis 1985. Il était un des premiers à utiliser la technologie numérique. Vit et travaille à Paris.

Depuis 2006 la plupart de son temps il travaille sur les projets d'auteur.

Dans la série "Binard Kids" (2008) Cohen pose la question sur l'avenir des générations ayant constamment accès à l'équipement informatique et aux réseaux - sur les causes et les conséquences du développement de la technologie numérique.

Travaillant sur le projet "Villes éteintes" Cohen fait des allers-retours entre mégapoles et déserts depuis 2010.

Il ramène les étoiles dans les cieux au-dessus de nos villes et attire l'attention des spectateurs vers le problème de la pollution lumineuse.

Ses œuvres sont conservées dans les collections privées et publiques.


Alain Fleischer "Photographies résonnantes"

L'Angleterre que je connaissais et j'aimais quand j'étais enfant et adolescent se trouve quelque part entre l'Angleterre de Benjamin Britten et l'Angleterre de nos jours. Pour faire ses photographies je n'ai pas dû retourner en Angleterre - je me suis inspiré de ma propre collection d'images, livres, partitions, films et souvenirs. Les "chansons" de Britten sont basées sur la voix, le piano et la musique authentique de la langue anglaise, aujourd'hui tombée dans l'oubli sous l'influence de cette langue parlée par la planète entière. Je voudrais que mes photos soient percues comme un genre de compositions musicales et mes images font surgir les histoires qui me sont contées depuis des années par l'Angleterre.
Alain Fleischer


Alexei Partola "Les fantômes"

Les héros de la série des photos d'Alexei Partola "Les fantômes" sont des graffiteurs. Ils agissent de facon que personne ne voie jamais le processus de création du nouveau dessin. Le bombing ressemble à la chasse - il y a le choix de l'endroit, le processus d'exploration de l'espace. Il y a une recherche des instruments, le temps de fusion avec l'environnement. Tous les obstacles naturels et sociaux ont été dépassés avec succès par les héros du nouveau livre. Ce sont des chasseurs chevronnés de ville. Ils l'ont appropriée et n'allaient pas se reposer sur leurs lauriers.

Le monde d'un vrai graffiti est impossible à apprivoiser et reste presque inaccessible aux institutions artistiques. Ces deux milieux ne s'entrecroisent presque jamais - comme meutes de chiens errants et clubs de cynophiles ils existent dans les systèmes de coordonnées commerciaux et sociaux différents. Pourtant, leurs représentants peuvent se comprendre parfaitement parlant la même langue d'art. Les deux, ils aspirent à préserver l'architecture urbaine. À moins que les bombeurs choisissent de s'exprimer librement et mystérieusement sur les terrains choisis sans avoir aucun besoin de communiqués de presse officiaux.

Seigneurs des espaces visuels à la périphérie des villes, créateurs des "galeries" gigantesques des graffitis sur les trains, ils poursuivent les mêmes objectifs que les artistes du monde entier - être écoutés, informer le monde sur soi, s'affirmer, créer quelque chose qui peut-être deviendra pour quelqu'un une gorgée d'art qui forme les goûts et les esprits.

Biographie
Alexei Partola est diplômé de l'école supérieure de design de Grande-Bretagne. Il a pris part aux expositions suivantes: "The Vice photo show, The Best of Britanka (exposition des meilleures œuvres d'étudiants et diplômés des programmes russes de l'école supérieure de design de Grande-Bretagne) Texte: MFV


Niels Stomps "83 jours d'obscurité"

Commissaire: Anna Zaïtseva Avec le soutien de l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas en Russie

Chaque année du 11 novembre au 2 février le soleil n'arrive pas à dépasser les pentes des Alpes laissant le petit village italien Viganella entièrement en pénombre.

Viganella est située dans une vallée étroite au nord d'Italie, y aboutit une route de 80 kilomètres. Et les habitants s'enfuient comme à l'époque de l'Exode d'Israël hors d'égypte. Il n'y a que le centre du village qui est peuplé, essentiellement par les personnes âgées.

Les habitants de Viganella et des villages voisins qui confrontent les mêmes difficultés croyaient que le problème consiste en manque de soleil. Et voilà le maire a réussi à recueillir les fonds pour installer au-dessus du village, sur une colline, à la hauteur de 500 mètres, un miroir géant, qu'on peut diriger à l'aide d'un ordinateur. Tous les jours pendant 7 heures au cours de la saison d'ombre ce miroir redirige la lumière du soleil vers la place centrale du village. Apparemment, on peut aussi utiliser le miroir pour lutter contre le verglas sur les routes. Et aussi il peut servir à organiser une éclairage de fête de la maison d'une habitante du village à l'occasion de son 90-ème anniversaire.

Biographie
Niels Stomps est né en 1974 à Driebergen (Pays-Bas). Il vit et travaille à Amsterdam. Ces dernières années il a pris part aux expositions à D21 Kunstraum, Leipzig (2012), à la Pinacothèque nationale de Bologne (2010), à FOAM - musée de photographie à Amsterdam (2006) et plusieurs autres institutions internationales. Il est aussi participant aux festivals de photographie à New-York (états-Unis), Nancy (France), Naarden (Pays-Bas).

HORAIRES D'OUVERTURE

Horaires d'ouverture (pendant les expositions):

Tous les jours (sauf le lundi)
de 11h à 20h
La caisse est ouverte jusqu'à 19h30

 


Contacts

Téléphone: +7 (495) 621 55 22

E-mail: info@ekaterina-foundation.ru

Magasin: +7 (495) 626 06 89

Adresse: 107031, Moscou, 21/5, rue Kouznetsky most, entrée 8, l'entrée du coté de la rue Bolchaïa Loubïanka.